Le Diabète non insulino dépendant
Le diabète de type 2 (diabète non insulinodépendant ou DNID) est un trouble du métabolisme du glucose. C’est la forme de diabète la plus fréquente (90 à 95 % des cas). Le DNID ne résulte pas d’un manque d’insuline, mais d’une résistance des cellules à cette hormone. Autrement dit, l’insuline continue à être sécrétée par les cellules bêta du pancréas, parfois même en quantité plus importante que chez un sujet sain, mais elle ne parvient plus à assurer le passage du sucre dans les cellules.
Il n’existe pas un seul facteur causal de la maladie mais plusieurs facteurs de risque :
- La génétique et l’hérédité : un facteur héréditaire est très souvent retrouvé (« plusieurs membres de la famille ont du diabète »). Par ailleurs, certaines populations sont particulièrement touchées par le DNID confirmant ainsi son origine génétique ;
- Le surpoids et l’obésité : entre 60 et 90 % des patients ayant un DNID présentent un surpoids important ;
- La sédentarité ;
- Certains médicaments.
Le diabète doit être pris en charge précocement afin d’en ralentir l’évolution et de limiter les complications. Il existe des moyens médicamenteux ou non.
Le premier traitement est le respect de règles hygiéno-diététiques. L’alimentation doit être équilibrée et comporter des glucides, des lipides, des protéines en respectant une bonne proportion de chaque groupe. Le comportement alimentaire est relativement strict : 3 repas par jour minimum. Les grignotages sont à éviter. Parfois des collations peuvent être mises en place.
Une activité physique simple est à mettre en place, de la marche, du vélo, de la natation…
Je vous propose donc un programme équilibré et adapté à cette pathologie